Avant l’adoption définitive du P.L.U, qui devrait être soumis au Conseil Municipal à la fin du printemps 2010, plusieurs étapes légales doivent être suivies. Ainsi, après que les habitants aient été informés de la révision du P.LU, de son contenu et des « enjeux relatifs à l’avenir des quartiers concernés », les élus devaient se prononcer sur « le bilan de concertation » et sur l’arrêt du « projet de plan local d’urbanisme », afin qu’il soit transmis « pour avis aux personnes publiques associées à la révision du P.L.U ».

Louis Hersen a dressé le bilan de la concertation, en évoquant notamment l’exposition des 14 panneaux au Petit Galli ou la réunion publique du 23 novembre au Théâtre Galli.
Alors que la majorité a approuvé le projet du P.L.U, l’opposition a adressé de vives critiques. Olivier Thomas dénonce le fait que le nouveau P.L.U « contrevient aux principes mêmes édictés par le préfet ». Didier Tourancheau reprochera au maire l’absence de débat : « la messe est dite, il n’y aura aucun débat une fois de plus ». Il parla « d’aberration » au sujet de l’éco-technopole, et accusa le maire : « vous ne gouvernez pas, vous réglez des comptes », allusion notamment à la Coopérative Agricole. La réponse du maire ne se fera pas attendre : « vous essayez de personnaliser quelques affaires ». Il n’hésite pas à parler de « mensonges » concernant les allégations de l'opposition. Ferdinand Bernhard rappelle avoir dit au directeur de la Coopérative Agricole qu’il « donnerait un avis favorable pour un permis », s’il souhaitait procéder à des travaux d’aménagements. De même il reviendra sur des allégations « mensongères » de l’opposition, notamment sur un hypothétique projet de « tourisme de luxe » au Val d’Aran. Concernant la zone de la Baou, le maire rappelle que cette zone est classée depuis 30 ans en « zone UF » (zone industrielle, artisanale et commerciale), autrement dit la municipalité n’a nullement changé la vocation de cette zone.

Le maire conclut en signalant à l’opposition que les délibérations sont soumises à un service de la préfecture, le « contrôle de légalité », ce afin de clore toute polémique.

Opération d’aménagement de
l’îlot urbain des Picotières

La municipalité souhaite « regrouper les équipements afin de permettre une meilleure organisation des espaces et d’améliorer leur utilisation par les usagers ».
Jean Brondi a présenté le projet à savoir « la réalisation d’un bâtiment de 5 niveaux, comprenant un parking, des salles multi activités réservées aux associations, une école maternelle, le CCAS et des bureaux... Il est décidé de procéder (…) au lancement d’un concours restreint de maîtrise d’œuvre pour la réalisation du bâtiment. » L’enveloppe financière prévisionnelle prévoit des travaux s’élevant à 10.200.000 €HT. Olivier Thomas critiqua ouvertement ce projet : « ce programme est une énormité ».

D’autres délibérations ont été votées

Les élus ont approuvé la « convention de coopération entre la commune de Sanary-sur-mer et le Pôle Emploi de Six-Fours les plages », les « tarifs de la taxe de séjour forfaitaire 2010 » ou encore « les subventions municipales attribuées aux propriétaires pour ravalement de façades ».

Le P.L.U en question