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Suite à notre précédent article sur l'approbation du plan local d'urbanisme, Huguette Brémond et Christian Kalac nous ont envoyé deux communiqués retranscrits ci-dessous.

Communiqué de Christian Kalac

"Notre maire pète les plombs et ses vives réactions ne sont pas dignes d'un élu de la République.
Ce monsieur est habitué aux attaques personnelles. Il a été définitivement condamné pour injures publiques à mon encontre le 17 février 2009 par la cour de cassation qui a rejeté son pourvoi.
En avril 2006 au Théâtre Galli, il me traitait de mauvais gestionnaire et que notre coopérative allait fermer. C'est pourtant le contraire, puisque notre activité agricole à Sanary ne fait que progresser chaque année: +165% en 2010, +70% en 2011... et a été multipliée par 13 depuis 2002!
Ferdinand Bernhard est le roi de la galéjade. 30 ans de politique ça use. Je l'encourage à arrêter ses mandats d'élu et devenir acteur ou comique. Sa vocation est là...
Il y a près de deux ans, j'ai rencontré notre maire afin de discuter et de trouver des solutions pérennes. Il ne veut rien entendre et n'a aucune logique dans ses propos. Aujourd'hui, la mairie dispose déjà d'un droit de préemption urbain, elle a donc la possibilité de préempter lorsque la coopérative cessera son activité.
Une cessation d'activité, n'est toutefois pas envisageable ces prochaines décennies. C'est pour cela que le maire a rajouté une réservation au plan local d'urbanisme. C'est une épée de Damoclès qui menace sérieusement l'avenir économique de la coopérative, comme le souligne notamment le président de la Chambre d'agriculture du Var".

Communiqué d'Huguette Brémond

"Notre institution a 107 ans, ce qui prouve que les membres du conseil d'administration ne sont pas des "fantômes" mais des femmes et des hommes issus du monde agricole qui oeuvrent bénévolement pour gérer en "bon père de famille" notre coopérative.
Notre dynamique est forte, notre directeur Christian Kalac est soutenu à l'unanimité dans ses actions de défense de notre établissement centenaire, tout comme dans sa gestion irréprochable de nos deux magasins qu'il dirige depuis 2002.
Il n'est pas un "simple employé" puisque c'est notre cadre de direction, fonction la plus haute de cette entreprise commerciale. Il a les pouvoirs les plus étendus pour agir au nom de notre société.
Notre magasin n'est pas un "poussiou". Il est accueillant et totalement adapté à notre clientèle avec son caractère coopératif. La progression du chiffre d'affaire en témoigne.
J'invite notre maire, qui ne fréquente plus notre magasin depuis une dizaine d'années, à venir visiter nos locaux et se rendre compte, par lui-même de ses erreurs d'appréciation.
Le 3ème PLU est voté. Nous avons deux mois pour l'attaquer au tribunal administratif. Nous allons demander la suppression de l'emplacement réservé n°113 qui nous menace sérieusement".