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On le connaissait bien en centre-ville. Jean, «  le jovial petit bonhomme qui était un grand homme », confie sa fille, descendait chaque matin du quartier de la Mascotte pour faire ses courses.
« Toute le monde le connaissait pour sa gentillesse », « Un vrai sage », entendait-on de-ci de-là hier sur le parvis de l’église. Né dans le Cantal le 28 août 1919, Jean Bessac s’était installé à Six-Fours dans les années 76 pour y créer son entreprise de maçonnerie. Aujourd’hui encore de nombreux édifices de la ville portent sa signature. Pour lui rendre un dernier hommage les membres de l’Union Nationale des Parachutistes étaient bien présents, avec Henri Long, son responsable, Yves Draveton, Alain Simon, Raphaël Marcone, Patrick Kerangueven... et tous ses camarades.

Une longue carrière militaire

C’est en se portant volontaire pour aller servir en Afrique du Nord qu’il fait connaissance de celle qui devint son épouse et la mère de ses deux filles Marlène et Annie. A son arrivée à la base d’Alger, il est affecté à l’atelier menuiserie, mais cette occupation ne correspond pas à ses aspirations, il se porte alors volontaire pour suivre la formation de parachutiste. Son rêve sera réalisé, « voler et faire du sport », lorsqu’il obtient son brevet de parachutiste avec le N° 242. Il se spécialise ensuite dans le service des transmissions et est affecté au 1er Régiment de Chasseurs Parachutistes. Il participera à la campagne d’Italie et intègrera les corps des sous-officiers de carrière en 1953. Il termine sa carrière avec le grade d’adjudant-chef le 1er mai 1964.

Décorations militaires

Médaille Militaire, Croix de Guerre 39-45 avec citation, Croix du Combattant, Médaille Commémorative Italie 43-44, Médaille Commémorative France-AFN, Médaille Commémorative Opération de Sécurité et Maintien de l’Ordre.

Jean Bessac parmis ses camarades