Le 19. janvier 2011 à 16h26
Six Fours Élections cantonales Premières réunions publiques
Qui succédera à Alain Caillet pour représenter le canton six-fournais au conseil général? Les candidats ont encore un mois pour se déclarer mais beaucoup sont déjà en campagne.
Alain Caillet a représenté pendant huit ans le canton dans l'assemblée départementale
Alain Caillet, qui représentait le canton de Six-Fours depuis huit ans (voir notre article du 21 octobre 2010) ayant renoncé à se représenter, beaucoup de candidats ont déjà manifesté leur intention de lui succéder : ses collègues au conseil municipal Joseph Mulé, premier adjoint, et Erik Tamburi, opposant déterminé bien que représentant du nouveau centre, mais aussi Frédéric Boccaletti (Front National), Jean-Marc Froment (MODEM), Catherine Sias (Parti Socialiste), Alain Doublet (sans étiquette). Et cette liste n'est pas exhaustive, les courants écologistes et l'extrême gauche n'y étant pas encore représentés.
Certains passionnés de politique locale font déjà des pronostics : on se dirigerait vers une triangulaire, voire une quadrangulaire. C'est oublier que, si personne au 1er tour le 20 mars n'obtient à la fois la majorité absolue et plus de 25% des voix des électeurs inscrits, seuls seront admis au second tour le 27 mars les candidats ayant obtenu au moins 12,5% (jusqu'ici, c'était 10%) des voix des électeurs inscrits (si un seul candidat franchit ce seuil, un deuxième peut se maintenir). Dans une élection où l'abstention est souvent forte, l'écrémage risque donc d'être sévère.
Lors du précédent scrutin, en 2004, on avait assisté à un tel écrémage, comme on peut le constater en consultant les résultats du premier tour :
Inscrits 26 518; abstention: 11 837 (44,64%); votants: 14 681 (55,36%); exprimés : 13 827 ( 94,18%). Ont obtenu :
Alain Caillet (UMP) : 3 995 (28,89%); Erik Tamburi (DVD) : 2 634 (19,05%); Thierry Senelle (FN) : 3 942 (28,51%); Michel Maynard de St-Michel (DE EXD) : 889 (6,43%); Louis Cabras (COM) : 2 367 (17,12%).
Au 2ème tour, seuls Thierry Senelle et Alain Caillet restaient qualifiés. 13 945 électeurs se prononçaient et Alain Caillet l'emporta avec 63,49% des voix.
Curiosité: le précédent mandat, pour des raisons de calendrier, avait duré sept ans. Et celui-ci ne durera que 3 ans pour cause de réforme des collectivités territoriales. Le gouvernement, suivi par le Parlement, a en effet voulu créer un nouveau type d'élu : le conseiller territorial.
Sur le site du ministère de l'intérieur, on peut lire l'explication suivante : "La solution ce n’était pas de supprimer le département ou la région qui ont tous les deux leur légitimité. C’était au contraire de les rapprocher pour les rendre plus complémentaires et donc plus efficaces.
"C’est tout le sens de la création d’un conseiller territorial qui siégera à la fois au département et à la région. Il s’agit d’une réponse simple et pragmatique pour mettre fin à la concurrence entre ces deux échelons et aux dépenses redondantes. Concrètement, 3 500 conseillers territoriaux remplaceront les 6 000 conseillers généraux et régionaux actuels. Des élus, certes, deux fois moins nombreux,mais deux fois plus puissants.
"Les conseillers territoriaux seront élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour 6 ans. Ce scrutin permettra à ces élus d’être parfaitement identifiés et proches des territoires. Il est à noter que ce scrutin a été complété par un certain nombre de mécanismes en faveur de la parité.
"La première élection des conseillers territoriaux aura lieu en 2014. C’est pourquoi il a fallu réduire la durée des mandats.
Concrètement, les conseillers régionaux élus en mars 2010 ont un mandat de 4 ans au lieu de 6 et les conseillers généraux élus en mars 2011 auront un mandat de 3 ans au lieu de 6."
Dès ce jeudi 20 janvier Catherine Sias (Parti Socialiste) invite les électeurs à une réunion publique de lancement de sa campagne à partir de 18 heures à la Maison du Patrimoine au Brusc.
Vendredi 21 à 20 heures, Jean-Marc Froment (MODEM)organise une réunion de démarrage de campagne au restaurant "La Moulière" 33 Rue de la République 83140 Six-Fours (à coté du garage Lanza "auto-bilan").
Samedi 5 février à 18 heures à la Maison du Patrimoine au Brusc, Erik Tamburi (Nouveau Centre) tiendra sa première réunion publique pour aborder les thèmes relatifs aux compétences du Conseil Général (collèges, traversée de Six-Fours, action sociale) et des affaires de corruption (sic) au sein de la mairie.
Certains passionnés de politique locale font déjà des pronostics : on se dirigerait vers une triangulaire, voire une quadrangulaire. C'est oublier que, si personne au 1er tour le 20 mars n'obtient à la fois la majorité absolue et plus de 25% des voix des électeurs inscrits, seuls seront admis au second tour le 27 mars les candidats ayant obtenu au moins 12,5% (jusqu'ici, c'était 10%) des voix des électeurs inscrits (si un seul candidat franchit ce seuil, un deuxième peut se maintenir). Dans une élection où l'abstention est souvent forte, l'écrémage risque donc d'être sévère.
Lors du précédent scrutin, en 2004, on avait assisté à un tel écrémage, comme on peut le constater en consultant les résultats du premier tour :
Inscrits 26 518; abstention: 11 837 (44,64%); votants: 14 681 (55,36%); exprimés : 13 827 ( 94,18%). Ont obtenu :
Alain Caillet (UMP) : 3 995 (28,89%); Erik Tamburi (DVD) : 2 634 (19,05%); Thierry Senelle (FN) : 3 942 (28,51%); Michel Maynard de St-Michel (DE EXD) : 889 (6,43%); Louis Cabras (COM) : 2 367 (17,12%).
Au 2ème tour, seuls Thierry Senelle et Alain Caillet restaient qualifiés. 13 945 électeurs se prononçaient et Alain Caillet l'emporta avec 63,49% des voix.
Seulement pour trois ans
Curiosité: le précédent mandat, pour des raisons de calendrier, avait duré sept ans. Et celui-ci ne durera que 3 ans pour cause de réforme des collectivités territoriales. Le gouvernement, suivi par le Parlement, a en effet voulu créer un nouveau type d'élu : le conseiller territorial.
Sur le site du ministère de l'intérieur, on peut lire l'explication suivante : "La solution ce n’était pas de supprimer le département ou la région qui ont tous les deux leur légitimité. C’était au contraire de les rapprocher pour les rendre plus complémentaires et donc plus efficaces.
"C’est tout le sens de la création d’un conseiller territorial qui siégera à la fois au département et à la région. Il s’agit d’une réponse simple et pragmatique pour mettre fin à la concurrence entre ces deux échelons et aux dépenses redondantes. Concrètement, 3 500 conseillers territoriaux remplaceront les 6 000 conseillers généraux et régionaux actuels. Des élus, certes, deux fois moins nombreux,mais deux fois plus puissants.
"Les conseillers territoriaux seront élus au scrutin uninominal majoritaire à deux tours pour 6 ans. Ce scrutin permettra à ces élus d’être parfaitement identifiés et proches des territoires. Il est à noter que ce scrutin a été complété par un certain nombre de mécanismes en faveur de la parité.
"La première élection des conseillers territoriaux aura lieu en 2014. C’est pourquoi il a fallu réduire la durée des mandats.
Concrètement, les conseillers régionaux élus en mars 2010 ont un mandat de 4 ans au lieu de 6 et les conseillers généraux élus en mars 2011 auront un mandat de 3 ans au lieu de 6."
Les prochains rendez-vous
Dès ce jeudi 20 janvier Catherine Sias (Parti Socialiste) invite les électeurs à une réunion publique de lancement de sa campagne à partir de 18 heures à la Maison du Patrimoine au Brusc.
Vendredi 21 à 20 heures, Jean-Marc Froment (MODEM)organise une réunion de démarrage de campagne au restaurant "La Moulière" 33 Rue de la République 83140 Six-Fours (à coté du garage Lanza "auto-bilan").
Samedi 5 février à 18 heures à la Maison du Patrimoine au Brusc, Erik Tamburi (Nouveau Centre) tiendra sa première réunion publique pour aborder les thèmes relatifs aux compétences du Conseil Général (collèges, traversée de Six-Fours, action sociale) et des affaires de corruption (sic) au sein de la mairie.
, le 19 janvier 2011
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