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Encore une fois la justice aura reporté une expertise qui tourne au ridicule. Vendredi matin, Laurent Masséna s’est à nouveau rendu sur les lieux en qualité de témoin (voir notre article) avec entre les mains ce qu’il croyait être une convocation de l’expert qui devait identifier une fois pour toute les restes de la passerelle. Il fut rejoint peu après par la propriétaire de la parcelle accompagnée de sa fille, son avocat et un expert, celle-ci accusant le maire de négligence et exigeant la remise en état du site (estimée à 1 million d’euros). Enfin, un nouveau protagoniste du feuilleton, était venu porter son témoignage sur des bateaux et moteurs qui seraient "enterrés sous le terrain en question parmi des tonnes d’autres déchets". L’attente fut longue et vaine, pas d’expert à l’horizon, pas plus que l’entrepreneur mis en question, ni la mairie.
Mais après relecture de la ‘convocation’ de Laurent Massena, il s’avéra que celle-ci devait être confirmée, confirmation qui ne lui parvint jamais de la justice. Il apparut ainsi que la mission avait été reportée sans que les personnes présentes et concernées par l'affaire , ni l’avocat de la propriétaire, n’en aient été avisés.
La propriétaire visiblement usée par une procédure sans fin se dit « dépassée et victime impuissante », « tout ce que je demande depuis des années c’est qu’on me rende mon terrain propre, j’ai l’impression d’être le pot de terre contre le pot de fer». Quant au deuxième témoin venu se présenter ce vendredi matin, il dit "avoir été saisi en 2007 de 4 de ses zodiacs et de moteurs de bateaux qui auraient été en partie ensevelis sous le terrain". Il semblerait que cette parcelle classée Natura 2000 n’a pas fini de dévoiler ses secrets !

L'avocat et l'expert de la propriétaire se rendent sur les lieux pour constater les dépôts illégaux