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Le 28. novembre 2011 à 22h23

Six Fours Exposition Sur les pas de nos ancêtres

Samedi et dimanche a eu lieu l’exposition du Groupement Amical des Généalogistes (GAG) à la salle Scarantino, qui avait réuni pour l’occasion Gérard Heurtier, spécialiste en héraldique, Henri Oricelle, président de l’association des amis de Saint Jacques de Compostelle et de Rome, et une exposition particulière sur le Siège de Toulon en 1707.

Josiane Maitrot, présidente du Groupement Amical des Généalogistes

Josiane Maitrot, présidente du Groupement Amical des Généalogistes

Durant cette manifestation, l’amicale des généalogistes nous a présenté une exposition sur la généalogie de personnages célèbres comme Paul Ricard ou Gaspard de Besse. Certains membres de l’association comme Mr Perez, webmaster de l’association, ont exposé et présenté leurs propres arbres généalogiques, qui peuvent, pour certains, remonter bien des siècles en arrière. Josiane Maitrot, présidente du GAG, a réussi à retrouver ses ancêtres du XVIème siècle ! Cette dernière explique d’ailleurs très bien être atteinte du « virus » de la généalogie. En effet, cette passionnée nous a dévoilé une partie des méthodes bien gardées pour créer son arbre généalogique. Tout d’abord, il ne faut pas hésiter à se rendre aux archives, puis dans les mairies, et même se déplacer en dehors du territoire si besoin. A tout ceci, nous pouvons ajouter un soupçon d’informations sur internet et une bonne dose de passion. Voici la recette pour concocter votre arbre généalogique. Vous obtiendrez ensuite le nom de vos ancêtres ainsi que leurs métiers, et des éléments de leurs vies. La généalogie possède un lien intangible avec l’histoire. Ce côté historique était marqué cette année par la présence d’une exposition sur le Siège de Toulon en 1707, prêtée au GAG par les archives de Toulon, pour cette occasion.

Un passionné de blasons


L’héraldique était aussi au rendez-vous à la salle Scarantino ce week-end grâce à Gérard Heurtier, qui fait lui-même partie du GAG. Cet homme est lui aussi un passionné mais un passionné d’héraldique, c’est-à-dire l’étude des blasons, et de sigillographie, l’étude des sceaux. Ces deux spécialités sont bien entendu indissociables de la généalogie puisqu’un blason est la représentation des armes d’une famille. M. Heurtier est tombé dans la marmite de l’héraldique à l’âge de 14 ans alors qu’il regardait un film en noir et blanc sur l’ordre des Chevaliers de l’hôpital Sainte-Marie-des-Teutoniques, qui est un ordre militaire issu du Moyen-Age. C’est à travers des mots de ce film qui, selon ses dires « l’ont fait rêver », qu’il en est venu à cette passion, en plus du goût pour le dessin et de l’intérêt porté aux armoiries de Provence. Aujourd’hui, Gérard Heurtier peut s’enorgueillir d’avoir représenté 1200 des 1900 blasons que contient l’armoirie de Provence, en plus de ses 56 classeurs de 200 blasons et biographies ! Ce week-end, il nous a ainsi exposé une petite partie de sa collection de blasons de familles ayant existé ou existant encore.

Sur les chemins de Saint Jacques de Compostelle


Présente aussi ce samedi et dimanche, l’association régionale PACA et Corse des Amis de Compostelle et de Rome. Cette association a pour objectif de renseigner et soutenir les pèlerins. Elle a été formée par d’anciens jacquets. Henri Orivelle, président de l’association, était présent ce week-end pour présenter l’une des quatre expositions que possède l’association et partager son expérience de jacquet. Une expérience qui pour lui permet la « rencontre de soi ». Leur présence avait un lien direct avec la généalogie car nos noms de familles ont tous une origine qui, parfois peut être expliqué par la participation d’un des membres au pèlerinage vers Saint Jacques de Compostelle. En effet, les personnes portant le nom de « Coquillat » ou de « Leroi » peuvent avoir parmi leurs ancêtres d’anciens jacquets, « coquillat » faisant référence aux détrousseurs et « leroi », aux personnes arrivées les premières sur le mont de la Joie, car les premiers arrivés criaient lorsqu’ils voyaient le clocher de Saint Jacques de Compostelle, comme nous l’expliquait Henri Orivelle. Outre l’écoute et le soutien aux pèlerins, l’association a crée en 2008, 1000km de chemins en PACA, faisant la jonction entre Santiago de Compostelle et Rome. Ils possèdent la dénomination Grande Randonnée (GR) et sont classés patrimoine mondial de l’humanité.

Une importante exposition qui a pris fin dimanche soir, en attendant l'année prochaine...

F.V., le 28 novembre 2011

Autres photos:

Gérard Heurtier, spécialiste de l'héraldique et de la sigillographie Henri Orivelle, président de l'association des amis de Saint Jacques de Compostelle et de Rome
Gérard Heurtier, spécialiste de l'héraldique et de la sigillographie